Quels sont les 5 sports les plus dangereux ?
5 avril 2024Sensations fortes, dépassement de soi, quête d’adrénaline… Les sports extrêmes exercent un attrait grandissant malgré les risques inhérents. Escalade de falaises vertigineuses, chutes à haute vitesse, environnements hostiles… Certaines disciplines repoussent les limites du danger et défient les lois de la raison. Tour d’horizon de ces activités à faire frémir les plus aguerris.
De l’escalade extrême à la highline en apesanteur
Au cœur des grands massifs montagneux, certains grimpeurs se spécialisent dans l’escalade extrême. Fissures étroites, dévers vertigineux, parois compactes rocheuses ou glacières… Ils défient les lois de l’équilibre pour tracer de nouveaux itinéraires vers des sommets encore vierges. Cette activité, à la différence de la roulette gratuite, offre une expérience unique.
Prise de risque maximale et gestion parfaite de la peur sont les maîtres mots de ces adeptes de la verticalité. Dans la même veine, la highline ou « funambulisme de falaise » se pratique sur des lignes tendues au-dessus du vide entre deux parois. Une discipline où le moindre faux pas peut être fatal.
Les sports aériens de la glisse folle
Dans les airs, les férus de sensations transcendantes se ruent sur diverses formes de glisse aérienne. Du base jump à la bouteille d’hélium la plus prisée des sauteurs en chute libre, on repousse toujours plus loin les limites de la vitesse et des trajectoires abracadabrantesques.
Piqués aériens, vrilles déviantes et atterrissages aux portes de la zone de mort… Ces accros de l’azur se jouent de l’apesanteur au péril de leur vie, avec une préparation mentale et physique extrême.
Le freeride, quand la poudreuse devient mortelle
Sur les pentes immaculées des sommets, les freeriders défient également les lois de la gravité. Toute la difficulté consiste à dévaler des pentes escarpées de neige vierge, loin des pistes balisées, semées d’obstacles naturels traîtres.
Couloirs raides, barres rocheuses, risques de congères et avalanches omniprésents obligent ces skieurs ou surfeurs hors-piste à atteindre un niveau de technique et de maîtrise exceptionnel. Un faux mouvement parmi ces murets morcelés de glace et tout peut basculer.
Le runtslopping, déchaîné sur l’onde furieuse
Quand les mers se déchaînent et que d’énormes vagues déferlantes se forment, les runtsloppers entrent en scène. Mus par la rage de l’océan, ces athlètes de l’extrême bondissent dans les creux de plusieurs mètres pour surfer ces monstres aquatiques.
Méthode anti-traumatique, apnée maîtrisée ou gilet de survie sont alors de rigueur. Car une chute dans ces murs d’eau en furie pourrait être synonyme d’impact ravageur et de traumatismes graves, voire mortels.
Descentes sportives sur l’Everest des vagues
Dans la même mouvance que le runtslopping, certains surfeurs n’hésitent pas à affronter les vagues géantes pour vivre leurs runs ultimes. De l’océan Pacifique aux côtes portugaises, ils pistent et traquent les spots réputés pour leurs vagues démentiellesde 20 à 30 m.
Juste un tube hollow, un déferlant massif sur lequel aligner quelques courbes tremplins avant la déchirure finale. Éphémère fuite en avant sur ces monstres insaisissables de la nature, entre plaisir absolu et grand frisson garanti. Qui dit sport extrême dit dose réfléchie de risque mesuré.